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Soirée théâtre, seule-en-scène : Rage d’aidants avec Ann Marie Teinturier le 5 octobre à 20h

SAMEDI 5 OCTOBRE A 20H, accueil à partir de 19h45

tarif unique : 10€ à régler sur place

Rage d’aidants

Seule-en-scène

Des aidantes participent à un groupe de parole. Chacune son tour s’exprime,
dépose là le poids de son quotidien. En mots, en mouvements, en slam ou en
chanson. L’une s’occupe de sa mère qui « perd la tête », l’autre de son mari
malade, une autre de ses deux parents vieillissants.
Une question s’impose : ont-elles le choix ?
Chacune propose sa réponse.
Et ensemble, elles tissent des histoires de famille, de dévouement, de doutes, de
colères, d’amour, de joie.


Pièce de théâtre ? Stand-up ? Tragédie grecque ?
Rage d’aidants est un seule-en-scène inclassable qui explore les aspects les plus
drôles comme les plus douloureux de la relation d’aide.

Intentions et problématiques
Ann Marie Teinturier a tiré sur le fil de son histoire familiale (sa mère fut l’aidante de
son père, Ann Marie est aujourd’hui l’aidante de sa mère) et l’a liée à d’autres histoires
qu’on lui a racontées ou qu’elle a imaginées. Ainsi est né Rage d’aidants.
Une galerie de personnages apparaît : des femmes déterminées, accablées, en colère,
optimistes, fières, attristées ou heureuses. Des aidantes qui font ce qu’elles peuvent
avec la vie, la maladie et, souvent, l’imminence de la mort.
Leurs récits, émotions et réflexions, révèlent des enjeux de loyauté (envers un
conjoint, un parent) et des luttes fratricides ; ils soulèvent également la question du
sacrifice et interrogent la notion même d’amour.
On aide parce qu’on aime… ou pour être aimé ?
Les personnages se succèdent, se répondent ou se contredisent et abordent des
questions triviales ou existentielles avec la distance et l’humour que permettent
l’écriture et la scène.
Outre son aspect théâtral, divertissant, Rage d’aidants tend aux spectateurs un miroir
dans lequel ils peuvent se reconnaître et leur propose un spectacle parfois éducatif :
on y explore des pistes pour gérer la culpabilité, on y apprend comment
communiquer avec des personnes atteintes de troubles cognitifs en utilisant la
technique de la « validation émotionnelle », on découvre ce qu’est le « deuil blanc »…
Au bout du compte, à la fin de l’histoire, un équilibre, aussi fragile que la vie, est
peut-être trouvé : aidant, c’est faire du bien sans trop se faire du mal.


Même si Rage d’aidants n’aborde pas uniquement des problématiques liées aux
maladies apparentées Alzheimer, la pièce bénéficie du parrainage de l’Union des
Associations France Alzheimer